dimanche 24 novembre 2013

Mini-Chroniques # 1


ATTENTION : ces mini-chroniques ne seront valables que pour les one-shots ! Je tiens à garder des chroniques à part pour les sagas !
Au total, ce sont six livres qui feront l'honneur d'inaugurer ce premier numéro.

Ils m'ont appelée Eva de Joan M. Wolf

En 1939, en Tchécoslovaquie, Milada a 10 ans lorsqu'elle échappe au massacre de son village. Elle est alors emmenée dans un couvent en Pologne et apprend à parler allemand et à penser comme une aryenne. Elle s'appelle désormais Eva et est adoptée par le chef du camp de Ravensbrück.

=> Un livre poignant qui parle d'un sujet trop peu abordé dans la Seconde Guerre Mondial : les Lebensborn. Dans ce livre, découvrez une héroïne attachante et émouvante, prête à tout pour ne perdre sa véritable identité et lutter contre ce système qui a brisé bien des familles. Découvrez aussi jusqu'où les nazis sont allés dans leur délire de "race supérieure", notamment au travers des "Centres".
Puissant, émouvant, réaliste, ce livre est à mettre entre toutes les mains. Pour que de telles horreurs n'arrivent plus jamais à nos enfants.

NOTE : 4,5/5


Contes de la fée verte de Poppy Z. Brite


Voici douze nouvelles reprenant des thèmes chers à l'auteure. Des nouvelles qui sentent bon la pourriture et la mort...


=> Premier livre d'une auteure dont j'ai beaucoup entendu parler, ce recueil de 12 contes vous plonge dans un univers très sombre, très glauque et surtout qui traite de sujets chers à l'auteur : la mort, l'homosexualité (masculine), le fantastique. Ses descriptions sont vi vivantes qu'elles font appel à d'autres sens du lectorat : l'odorat, par exemple. Je trouve que le style d'écriture est assez soigné et qu'on est vite plongé dans ces petites histoires.
Par contre, je précise tout de suite : certaines scènes peuvent choquer ! Aussi, je déconseille fortement aux âmes sensibles.
Une belle découverte qui m'aura permise de découvrir une nouvelle plume.

NOTE : 3,5/5


Le Livre dont vous êtes la victime d'Arthur Ténor

Alex, un jeune adolescent sans histoires, entre un jour dans une librairie... sinistre. Un livre à la couverture argent l'attire comme un aimant. Première erreur : Alex l'achète. Seconde : il l'ouvre. Le titre de cet ouvrage : Le livre dont vous êtes la victime. Fasciné, Alex se voit donner des ordres, qu'il commet la fatale imprudence de suivre...


=> Très court, ce livre jeunesse promettait une ambiance sombre et pesante. Il n'en n'est rien. Le pitch avec les livres maudits est très bien trouvé, mais mal exploité. L'histoire suit son cours, mais sans réel rebondissement. Pas d'effet de surprise non plus.
Les personnages sont peu travaillés, et donc peu attachants. Quand au style il s'adresse clairement à un public jeunesse. J'ai passé l'âge de ce genre d'ouvrages, je pense.
Au final, un livre vite lu, vite oublié...

NOTE 2/5

Ne dites pas à ma mère que je suis voyante, elle me croit libraire à Vancouver d'Eileen Cook


On dit souvent que l'amour rend aveugle. Pas dans le cas de Sophie Kintock, qui, après une rupture, se découvre un don de double vue jusque-là insoupçonné ! Quand Doug la quitte après six ans de vie commune, Sophie, libraire à Vancouver, est prête à tout pour le récupérer. C'est pourquoi, lorsqu'elle apprend que sa nouvelle petite amie, la pulpeuse Melanie, s'intéresse au paranormal, elle a une idée aussi folle que diabolique : proposer à sa rivale une fausse consultation de voyance destinée à faire rompre les tourtereaux. Mais rien ne va se passer comme prévu, car Sophie se retrouve vite dépassée par le succès inattendu de ses nouveaux talents...


=> Un roman chick-lit très drôle où la voyance joue un rôle important... sans pour autant être le sujet principal, à mon grand étonnement. Je m'attendais à ce que la voyance prenne beaucoup de place, mais finalement, pas tellement !
L'histoire est très sympa à lire, j'ai beaucoup aimé voir cette jeune femme prête à tout pour récupérer son mec. Cela donne des situations cocasses qui m'ont bien fait rire !
Sophie est une jeune femme tordante et attachante. Par contre, j'ai trouvé qu'elle était aveugle par rapport à sa vie amoureuse ; elle cours après un connard alors qu'elle a un mec en or qui ne demande qu'à tomber dans ses bras !
Côté style, pas de surprise, c'est fluide et agréable. Une lecture idéale en cette période (presque) estivale.

NOTE : 3,5/5


La Comtesse et les ombres de Carrey Wallace

Début du XIXe siècle, dans une vallée italienne. A dix-huit ans, la comtesse Carolina Fantoni, jeune fille rêveuse et solitaire, s'apprête à épouser Pietro, le célibataire le plus couru de la région. Mais un terrible voile vient obscurcir le bonheur de Carolina. Elle est en train de perdre la vue. Inexorablement, son champ de vision se réduit, lui dissimulant la beauté des paysages qui lui sont si chers. Ses parents refusent de la croire, tout comme son fiancé. Seul Turri Pellegrino, inventeur excentrique et ami de longue date, la comprend. Secrètement épris de la comtesse, le jeune homme met au point une invention révolutionnaire qui permettra à Carolina de communiquer avec son entourage : une machine à écrire. Cette machine, qui suscite la convoitise dans la vallée, va sceller le destin de ces deux rêveurs, qui entament une correspondance secrète et dangereuse.


=> Je n'ai pas du tout aimé ce livre. Premièrement, l'histoire ne casse pas des briques et pour tout vous avouer, je me suis ennuyée. Je m'attendais à un récit centré sur cette fameuse machine à écrire, qu'on aurait même quelques passages épistolaires. Pas du tout ! Vous avez droit à une série de flashs-backs sur le passé des deux personnages, ce qui fait que vous êtes vite perdus dans le récit. La machine à écrire n'arrive que très tardivement et est très peu exploitée.
Pour les personnages, aucun d'entre eux ne m'a séduite. Je suis restée très distante vis-à-vis d'eux, je n'ai éprouvé aucune empathie.
Le côté historique du récit n'est pas très mis en avant non plus... mais il faut bien avouer que l'auteurdécrit très bien les paysages.
Un livre très décevant que j'ai vendu aussitôt.

NOTE : 1/5

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