dimanche 26 mars 2017

Une vie entre deux océans

HISTOIRE

Tom est gardien de phare sur l'île de Janus. Il vit heureux avec sa femme Isabel, mais leur bonheur est entaché par l'absence d'un enfant.
Un jour, un dinghy échoue sur la plage. A son bord, le cadavre d'un homme et un bébé, vivant.
Isabel demande alors à Tom de ne pas signaler l'accident et d'adopter le nourrisson.
Cette décision va entraîner le couple dans un engrenage infernal...

CRITIQUE

J'étais intriguée par la couverture et la bande-annonce du film. C'est pour cette raison que j'ai choisi ce titre pour constituer ma PAL de Printemps 2017.
Et je suis bien contente de l'avoir emprunté, parce que j'ai galéré pour le lire !

On suit un couple, Tom et Isabel, désireux d'avoir un enfant, sans succès. Mais un jour, un dinghy échoue sur la plage avec, à son bord le cadavre d'un homme et un bébé (une petite fille) qu'Isabel veut adopter, au grand désespoir de Tom. Commence alors une vie faite de culpabilité et de faux-semblants...

En lisant la quatrième de couverture, je m'attendais à un récit poignant, qui prendrait aux tripes.
Pas de bol, c'est pas ce que j'ai ressenti.
J'ai trouvé le texte très long ; ça traîne en longueur et y a pas mal de passages qui auraient dû être abrégés (notamment l'enfance de Tom), voire supprimés. Ils n'apportent pas grand chose à l'histoire, même s'ils ont le mérite approfondir le passé des protagonistes.
Du coup, on avance lentement pendant les 100 premières pages ; passé ce cap, ça va mieux, mais je n'ai jamais été en phase avec l'intrigue.

Mon gros souci a été la prévisibilité du roman ; y a plein d'éléments qu'on devine à l'avance et qui ont gâché ma lecture. Et en plus, je n'ai jamais pu entrer dans le roman, à cause de ces fichues longueurs qui plombent l'ensemble...
Pour tout vous avouer, j'en avais tellement marre que j'ai survolé les dernières pages parce que je n'en pouvais plus ! Une vie entre deux océans devenait tellement lourd que je n'avais qu'une hâte : passer à autre chose !

Ceci dit, j'ai beaucoup aimé les scènes entre la petite Lucy et ses "parents". Son histoire est d'ailleurs une bonne occasion pour aborder la thématique du bien et du mal, et celle de la culpabilité. Jusqu'où iriez-vous pour être heureux ? Pour rendre une personne heureuse ? Et ce n'est que les quelques questions que l'on se pose après la lecture. J'ai trouvé cette réflexion bien amenée et donne matière à réfléchir, même après avoir terminé le bouquin.

Les personnages, même s'ils sont travaillés, sont cependant présentés de telle sorte qu'ils sont lointains ; on dirait qu'ils ne se sentent pas concernés par ce qui leur arrive. Un peu comme un acteur qui joue tellement mal qu'on ne croit pas une seconde à son jeu durant le film.
Ben c'est l'effet que Tom et Isabel m'ont fait. Pourtant, ils traversent des épreuves hors normes, mais je n'ai jamais éprouvé la moindre empathie envers eux.
J'ai largement préféré les personnages secondaires, comme Hannah ou encore la famille d'Isabel. Je les ai trouvés davantage "impliqués" dans le récit.

Le style de l'auteur est parfois lourd ; la faute aux longueurs qui font que le récit avance lentement. Même si sa plume offre des moments de tendresse (cf. la petite Lucy) et des instants réflexifs (je pense surtout à Hannah), je n'ai pas été totalement convaincue.

Un drame historique qui promettait pas mal de choses, mais je me suis tellement ennuyée que j'ai fini par survoler les dernières pages. La faute aux passages lourds et aux personnages (Tom et Isabel en tête) si peu concernés par ce qui leur arrive qu'on a du mal à s'identifier à eux.

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