mardi 23 mars 2021

La fille qui lisait dans le métro

HISTOIRE


Juliette prend le métro tous les matins pour aller au travail. Elle aime bien observer les gens lire durant ce laps de temps.
Un jour, elle ne descend pas à son arrêt habituel et va faire une rencontre qui va bouleverser sa vie...

CRITIQUE

Trouvé sur Vinted, je voulais lire ce titre par curiosité, d'autant plus qu'il est très court (à peine 167 pages). Et heureusement, parce que je signe ici mon premier gros flop de 2021.

On suit donc Juliette, une jeune femme qui travaille dans une agence immobilière, qui prend le métro pour se rendre tous les jours à son travail. Elle aime beaucoup observer les gens qui lisent. Un jour, elle ne descend pas à son arrêt habituel et va rencontrer une petite fille et son père ; un duo qui s'apprête à changer sa vie...

Déjà, ce qui m'a posé problème, c'est le style. J'en parle en dernier d'habitude, mais ici, c'est tellement lourd que je me sens obligée d'aborder ce point en priorité.
J'ai trouvé que l'autrice en faisait trop. Les tournures de phrases sont tellement alambiquées que ça en devient indigeste. Du coup, j'ai ressenti une grosse impression de lourdeur durant ma lecture ; tellement que j'ai cru abandonner le bouquin. C'est bien parce qu'il est court que je suis allée jusqu'au bout.

Le fait que le livre soit si court ne permet aucun développement, tant dans l'intrigue que les personnages.
Déjà que l'histoire n'est pas intéressante, le manque de développement n'arrange rien. Sans parler des incohérences que j'ai trouvé.
On a un père de famille qui embauche une étrangère comme "passeuse", c'est-à-dire qu'elle doit donner des livres à des personnes qui en auront besoin à un moment clé de leur vie. Par la suite, ce même type va demander à notre héroïne (qu'il n'a rencontré que trois/quatre fois) de s'occuper de sa fille pendant son absence. OK.
Et je ne parle même pas de la fin, WTF à mon goût ! Je veux bien croire qu'un livre puisse changer une vie, mais là, c'est abusé... Le pire, c'est que l'autrice nous offre des moments censés nous émouvoir, mais ça arrive tellement comme un cheveu sur la soupe que je n'ai rien ressenti.

Les personnages ne sont pas mieux lotis.
Déjà Juliette est très, très fade. Elle accepte tout, sans vraiment réfléchir. Qu'elle ne soit pas épanouie dans son travail, d'accord. Mais elle m'a semblé si peu "vivante" que la suivre a presque été une torture. 
Et c'est pas mieux concernant les persos secondaires. Ils sont pas développés du tout : on a juste un trait de caractère, et c'est tout.
Difficile de s'attacher à tout ce petit monde avec aussi peu de développements.

Pour un livre se centrant sur les livres, justement, on a quelques références ; on sent que l'autrice est une grande lectrice, et c'est finalement le point le plus appréciable de ce titre.

Un roman fade et sans saveur, où l'intrigue est pas intéressante, tout comme les personnages, qui, en plus, manque cruellement de développement et de personnalité. La faute à un récit trop court, sans parler du style, trop alambiqué pour moi.

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